vendredi, mai 19, 2006

Bangkok

Singapour a su tirer avantage de sa position stratégique au centre de l’Asie du Sud. Faute de n’avoir de ressources naturelles, elle a su développer le capital humain pour en faire un centre névralgique. Pour conséquence, il est très aisé depuis Singapour de visiter les pays environnants. Le coût du voyage est dérisoire.
Les compagnies low cost et le coût de la vie nous ont déjà permis de mettre les pieds dans la Malaisie frontalière et en Thaïlande.

Commençons chronologiquement. Notre premier voyage fut la Thaïlande, avec l’incontournable Bangkok, puis une petite île paradisiaque sur la côte Sud est, Koh Samet.

Bangkok

Quel choc ! On a beau savoir que Singapour est une (si ce n’est la) des villes les plus développées au monde, une exception au milieu d’une Asie toujours en développement, Bangkok n’en est une ville que plus chaotique.

Comme beaucoup de métropoles de pays en voie de développement, Bangkok est une ville en chantier constant, avec des grattes ciels en construction supplantant les derniers bâtis. Comme en Chine, les vieux quartiers de brique sont écrasés par ces mastodontes de béton et de fer. La forêt de buildings semble prendre pied là où ils le souhaitent, défiant toute logique urbaine. Perdus dans toute la jungle des ruelles où se frôlent voitures, taxis, pousse-pousse et piétons, se plantent ces immenses barres comme par miracle. Certes, des voies express survolent la ville, mais elles sont aussi engorgées que le reste. La Thaïlande se développe à grande vitesse, accueillant les investisseurs à bras ouverts, mais ne semple pas encore proposer l’infrastructure nécessaire à ce changement d’ère.