Objectif Tokyo
L'aventure continue!
Retrouvez mes péripéties sur le blog suivant, où je vous raconterai quelques expériences de vie à Tokyo, où je commence mon premier emploi:
tokyo-fr.blogspot.com
Et de 1000 !
Mille quoi?
Mille pattes?
Mille feuilles?
Mille pertuis?
Non,
Mille visites! Ce nombre peut paraître insignifiant pour certains, mais le compteur de mon site (matérialisé par la carte du monde dans le menu en bas à droite) m'indique que la barre des milles visiteurs à été franchie. Du Canada, de l'Angleterre, de France, du Japon, de Singapour, merci à vous! Bon, revenons sur Terre, merci aux quelques réguliers qui suivent mon blog, car vous savez qu'il est là pour vous... N'hésitez pas à poster un petit commentaire, ça fait toujours chaud au coeur.
Voici les sujets tout chauds à venir pour vous tenir en halène: La religion en Asie, La gastronomie singapourienne, Koh Samet: une île Thaïlandaise, Tioman: Une île Malaise, et la vision de Singapour et de l'Europe... par des singapouriens.
Dans une semaine je serai au Vietnam, puis au Cambodge, au total dans deux semaines, pour encore plus de récits, photos, vidéos...
Bref, mon petit blog n'a pas fini de livrer tous ses secrets!
Durian
Avant de faire une petite review culinaire sur Singapour, considérée comme capitale gastronomique de l'Asie, laissez moi vous présenter un fruit exotique qui fait remuer les langues plus par les commentaires qu'il inspire que par la mastication de sa chair, le durian:
Le durian est un fruit qui semble tout droit sorti de la préhistoire par sa carapace épineuse. Ce n'est donc pas un fruit très appétissant de premier abord. Malheureusement, ce que sa peau renferme ne le rend pas plus attractif: Le durian dégage une vive odeur,
capable de retarder un avion. Une odeur très acre qui sent de très loin. Le "jeu" pendant un temps entre les différents appartements d'étudiants était de cacher un durian dans un coin jusqu'à que la victime s'en rende compte, ce qui ne prends pas beaucoup de temps!
Le durian est consommé dans toute l'Asie du Sud Est. On peut le trouver dans tous les marchés de Singapour, mais il est interdit de le transporter dans le MRT, métro local pour ne pas importuner les citoyens:
Car même empaqueté sous cellophane et avec deux sachets plastiques, le durian exprime tout son caractère. Le goût, quand à lui, est proche de l'oignon. La première (et dernière) fois que nous en avons goûté, nous pensions être tombés sur un morceau pourri, tellement l'odeur était forte, la chair molle et le goût suspicieux.
Mais alors, me direz vous, pourquoi le durian est-il un fruit autant commercialisé? Pourquoi en fait-on des desserts et même des glaces (imaginez, de la glace à l'oignon, brrrr!)? Et bien car derrière tous ses aspects répugnants, le durian cache un goût très subtil. Comme beaucoup d'autres goûts, le durian nécessite une éducation préalable du palais pour l'apprécier. Je commence à me faire doucement à son odeur, peut-être que d'ici la fin de mon séjour finirai-je par en regoûter un morceau!
Les élections parlementaires
Singapour est une démocratie. La politique est très autoritaire, certes, mais tous les quatre ans, le peuple et les partis divergents ont le pouvoir de s'exprimer. Après, c'est trop tard, il faudra attendre les prochaines élections, qui auront lieu dans... quatre ans. Et oui il n'y a qu'un type d'élections à Singapour, les élections parlementaires. Du parlement est élu le président, comme aux Etats-Unis en quelques sortes.
Le vote est obligatoire et l'abstention entraîne la radiation des listes électorales . L'électeur peut toutefois être réinscrit si son abstention est justifiée ou s'il paie une amende.
Ce 5 mai 2006, veille des élections, j'étais là. On avait senti une tension progresser au fil des semaines. Les partis de l'opposition au People Action's Party, la
PAPauté de Singapour si j'ose dire, commençaient à s'organiser pour la campagne politique. D'habitude interdits sur la place publique, les politiciens ont fait leur devoir. Certains trop pressés se sont même faits reconduire des malls de certains quartiers, venant serrer les mains des citoyens un peu trop tôt dans la campagne au goût des policiers.
Mais si le PAP met tout en oeuvre pour limiter les actions politiques adverses (quitte à porter des procès contre eux), force est de constater qu'ils laissent le terrain libre finalement pour les meetings, où plus communément appelés
rally.
Mon avidité me pousse à assister à un rally. Et comme il est assez exceptionnel d'entendre l'opposition, je me suis naturellement intéressé aux rallys de ces dernières. Un membre de l'administration de mon université m'a conseillé d'aller à celui du Worker's Party, l'un des deux partis d'opposition en lice pour arracher une tentacule à la pieuvre. En plaisantant, cette personne rajoute en levant les yeux "Oops, no camera? haha!" Un étudiant français baignant dans la psychose me déconseille d'y assister, n'ayant alors qu'un visa touriste. Bref, la tension est palpable, la démocratie semble avoir ses limites à Singapour et il ne parait pas bon de s'afficher contre le parti en place depuis l'indépendance.
J'ai pris le métro, après quelques verres de jus de pomme (la vodka devant l'accompagner étant trop chère) entre voisins, et je me suis rendu au stade indiqué.
Le stade était plein à craquer. Des applaudissements, des cris et des drapeaux s'animaient, le stade vibrait plus que lors d'un match de coupe du monde improbable à Singapour. Le discours était majoritairement en chinois, cependant une partie était en anglais. Les arguments, ainsi que le symbole d'un marteau jaune sur fond rouge du drapeau donnent la couleur. Sans être révolutionnaire, le parti remet en cause beaucoup de la politique singapourienne. Les singapouriens se lâchent, expriment leurs frustrations d'une ville ressemblant de plus en plus à Big Brother.
A mon retour dans le métro, j'étais troublé. A la vue d'un stade regorgeant de citoyens protestataires, étions nous à l'aube d'un changement sans précédent sur l'Île? Les sondages ne le prévoyaient pas.
En effet, le lendemain soir, après avoir dépouillé les bulletins de leur côté et vidé quelques verres du mien, les résultats avaient de quoi étonner par leur immuabilité: Le PAP conserve ses 82 siège, ainsi que le WP et le Singapore Democratic Alliance qui conservent leur unique siège respectif. Seulement, là où il y a quatre ans le PAP gagnait des sièges à plus de 75%, il ne les gagne plus qu'à 65%. C'est surtout la jeunesse, qui par ailleurs n'a guère cure de la politique, que les contestations se font sentir. Singapour, une prison dorée, où les quelques européens que nous sommes ramenons une part d'évasion par notre présence à leurs yeux.
Pour aller plus loin:
La politique Singapourienne par wikipediaDisneyland with the death penality (enfin la source!)
Blog sur les élections, des idées politiquesBlog sur les élections, du media et des liens
La victoire virtuelle
Un sentiment de joie se fait ressentir dans mon apartement: nous avons enfin ouvert une ligne adsl! Je passerai sur les difficultés administratives en tant qu'étudiants étrangers qui nous ont fait attendre autant de temps...
Bref, pour fêter ça une petite vidéo de chez Brother and Brother, preuve que je peux maintenant rajouter plus de contenu à mon blog:
Bangkok
Singapour a su tirer avantage de sa position stratégique au centre de l’Asie du Sud. Faute de n’avoir de ressources naturelles, elle a su développer le capital humain pour en faire un centre névralgique. Pour conséquence, il est très aisé depuis Singapour de visiter les pays environnants. Le coût du voyage est dérisoire.
Les compagnies low cost et le coût de la vie nous ont déjà permis de mettre les pieds dans la Malaisie frontalière et en Thaïlande.
Commençons chronologiquement. Notre premier voyage fut la Thaïlande, avec l’incontournable Bangkok, puis une petite île paradisiaque sur la côte Sud est, Koh Samet.
Bangkok
Quel choc ! On a beau savoir que Singapour est une (si ce n’est la) des villes les plus développées au monde, une exception au milieu d’une Asie toujours en développement, Bangkok n’en est une ville que plus chaotique.
Comme beaucoup de métropoles de pays en voie de développement, Bangkok est une ville en chantier constant, avec des grattes ciels en construction supplantant les derniers bâtis. Comme en Chine, les vieux quartiers de brique sont écrasés par ces mastodontes de béton et de fer. La forêt de buildings semble prendre pied là où ils le souhaitent, défiant toute logique urbaine. Perdus dans toute la jungle des ruelles où se frôlent voitures, taxis, pousse-pousse et piétons, se plantent ces immenses barres comme par miracle. Certes, des voies express survolent la ville, mais elles sont aussi engorgées que le reste. La Thaïlande se développe à grande vitesse, accueillant les investisseurs à bras ouverts, mais ne semple pas encore proposer l’infrastructure nécessaire à ce changement d’ère.
Dead Archibald Day
C'est à peu près le sentiment que j'ai actuellement, un peu dans le brouillard et complétement stérile de toute écriture. Désolé à toutes celles et ceux à qui j'ai l'habitude de donner des nouvelles, en espérant que mon humeur s'améliorera très prochainement. Il y a des jours comme ça...!