dimanche, avril 23, 2006

Le charme opère...

Je suis séduis par Singapour. Quelqu’un a mentionné cette île Etat comme un « Disneyland avec la peine de mort », ce qui se vérifie de plus en plus. Le style des maisons coloniales avec ces rues très propres me rappelle exactement les allées principales d’un parc d’attraction. De plus il y a beaucoup d’endroits très sympathiques où flâner, et Chinatown ou Little India donnent de très fortes couleurs au parc.

A Singapour, soit le soleil tape fort, soit il pleut. Dans les deux cas on se protège du ciel par des rues couvertes par les renforts des bâtiments ou par de multiples passerelles. Ainsi je n’ai pas encore eu besoin de me couvrir de crème solaire. La police est très présente, elle contrôle les sorties des boîtes de nuit comme celle des autoroutes. Il paraît que certains sont en civils. Le sentiment de sécurité est très présent et très agréable. Il l’est même plus qu’à Tokyo. Singapour a réussi à maintenir une paix sociale malgré sa diversité culturelle. Quant aux diverses population qui peuplent cette île, les chinois, majoritaires, détiennent le pouvoir de la cité : Les catégories socio professionnelles les plus importantes leur reviennent. Les malais et les indiens sont globalement moins bien lotis. L’esprit communautaire reste très fort, et il n’y a que peu (pas ?) de mélange entre les différentes communautés. Ainsi l’égalité des chances, concept peut-être purement français, du fait du coût des études ou de l’importance des réseaux, n’est toujours pas atteint.

Au milieu de toute cette population sclérosée, se perdent quelques occidentaux. Probablement des australiens ou néo-zélandais en tourisme, des businessmen de passage. Certainement peu de résidents. Ils peuplent le centre ville hyper développé et plus cher que la périphérie, et sortent dans tous les endroits branchés, bars et boîtes dignes de Monaco. Des endroits où la richesse empeste plus qu’elle n’attire par ses excès de débauche et d’orgueil.

Passé le centre ville, ce sont les quartiers résidentiels qui s’espacent par des espaces verts. On ne sent aucune pression démographique. Hormis aux heures de début et de fin de travail, il n’y a aucun trafic dense. Les Architectes de la cité ont réalisé un Sim City parfait ! Dans la périphérie, le coût de la vie est dérisoire. Les petits magasins remplacent les shopping malls. Si ils paraissent désordonnés d’une première approche, par le manque de rangement et l’absence de prix, on peut vraiment y trouver de tout, à des prix record. Car même étant étranger à tout cet environnement, les commerçants restent serviables et honnêtes. Je m’attendais à l’existence, comme en Chine, d’un prix pour les touristes et d’un prix pour les chinois. Il n’en est rien. On sait qu’il faut négocier l’électronique à Chinatown, mais la concurrence y est telle qu’un habile négociateur occidental a les même chances qu’un indigène.

samedi, avril 22, 2006

Quelques vues de S'pore

Pour vous montrer à quoi ressemble Singapour, je vais commencer par un ensemble de vies qui m'ont marqué, pêle-mêle:

On commence par quelques panoramas de Singapour de jour et de nuit:


Voici ma business school:Des buildings qui émergent au dessus des toits d'un temple buddhiste:
... et encore plus à venir!

mardi, avril 18, 2006

Singapura

Ca y est, je suis finalement arrivé à Singapour. Je suis toujours dans le labyrinthe administratif, à récupérer ma carte d'étudiant, ouvrir un compte en banque, avoir un téléphone portable, une ligne internet... Même si je ne reste que quatre mois, c'est très confortable! Ainsi tant que je n'obtiendrai pas internet à la maison, j'aurai d'immenses difficultés à mettre mon blog à jour. Pourtant je sais bien que j'ai encore pas mal de chose à dévoiler sur Tokyo, et que dire de Singapour...
Si on send le prix du transport sur les pots de nutella, le coût de la vie est dérisoire. On mange largement pour moins de 5 S$ (divisez par deux pour avoir des €), les transports publics sont excellents et à prix convenable (c'est la première fois que j'aime prendre le métro, climatisé!), et que dire de l'électronique... J'attends les soldes qui vont jusqu'à moins 70 %.
Je préfère ne pas trop rentrer dans le détail pour mieux vous décrire Singapour à l'aide de photos et de vidéos. C'est certainement une histoire de jours pour qu'on obtienne un accès internet.

D'ici là, bon vent!

mercredi, avril 12, 2006

Panorama de Tokyo

Voici quelques photos et videos de Tokyo, pour mettre des images sur mon précédent texte:


Tokyo vu du portVue du haut d'un gratte ciel, d'autres gratte ciels à perte de vue...

Une rue près de la gare de Shinjuku, parmis tant d'autres

Les bordures du parc Hamarikyu


Une place parmis tant d'autre


La place qui fait face au metro de Shibuya, mythique!

Toyko

Voilà une semaine que je suis arrivé à Tokyo, et je repars vendredi prochain. Après de multiples harcèlements et pressions plus ou moins avouables, je vous présente Tokyo:

Tokyo est un de ces prodiges de l'humanité. Une de ces mégalopoles en constante excitation où les néons de la nuit remplacent le soleil de la journée. Un de ces monstres insomniaque et avide, où les convinient stores restent ouverts 24h/24 et 7j/7, où les plus grandes enseignes s'étalent et brillent sur des immeubles entiers, et où le moindre quartier est une ville à part entière. Des rues immenses à perte de vue, enserrés par des gratte-ciels ornés de publicités dont de petites ruelles forment les cicatrices de ce tissu densifié à son paroxysme. L'humanité y grouille, travaille, mange, achète, vends, cours, vis dans les rues. Tellement de monde, tellement de magasins parcourus par une foule anonyme donnent l'impression que ces derniers y ont élu lieu de résidence.

Sa population est à l'image de sa ville: Une fourmilière propre, organisée, mais exubérante: Si les adultes sont soignés, marchent droit et se parent de costume ou de tailleurs, leurs enfants s'affirment en puisant dans des styles aussi divers qu'insolites. Si on croise encore quelques femmes en kimono, il est plus fréquent de voir de vrais gothiques, rockers ou des personnages tout droits sortis d'anime.
Tokyo est en équilibre, comme le reflète son architecture où les temples shintoistes jouxtent les buildings. Ses habitants se construisent une identité, à la recherche des limites des codes vestimentaires ou du maquillage. En effet, voici donc la métropole la plus spéciale au monde, où on ne parle toujours pas anglais où Starbucks vent des mochas au thé vert (trop sucré), et où les ruelles exhalent un parfum de soba pour tout fast food. Le Japon est une éponge qui se gorge de tout ce que la scène internationale peut lui offrir, mais il en ressort un liquide édulcoré de ses valeurs ancestrales.


Pour en savoir plus sur le Japon, je vous conseille de vous rendre sur le blog de Jean-Louis qui y vit depuis septembre 2005:
osakasei.blogspot.com
Plus de photos du Japon, le site du dernier voyage que j'y avais fait avec lui, toujours confectionné par Jean-Louis:
www.rivendell.dafun.com

mercredi, avril 05, 2006

Encore des publicités...

... mais cette fois japonaises! Et oui, ça y est je viens de débarquer à Tokyo pour une dizaine de jours, petite escale avant Singapour. Bon, j'imagine bien que pour les premières photos du Japon, vous ne vous attendiez pas à deux pauvres publicités. Mais pour ma défense, le premier jour j'étais éreinté du voyage et le second il n'a pas arrêté de pleuvoir, et je connaissais déjà Rhoppongi Hills, le fameux quartier commercial. Promis pour mon prochain post vous aurez droit à une video et quelques photos.
Mais en attendant, voici:

Première vraie affiche publicitaire que je vois dans le Narita Express, j'ai beau être à l'autre bout du monde, l'endroit me paraît tout à coup familier...

...mais c'est en voyant cette publicité de Microsoft que décidément on se dis qu'on est dans un autre monde!

dimanche, avril 02, 2006

Destination Saint Gapour

Voici la dernière campagne de publicité SNCF pour tous ceux qui passent à côté. Dans la série "heuresement, on ne vous propose pas que le train", je vous enmène à:

Retour du pays enchanté de l'audit

Voila, mon stage est maintenant terminé! Le bilan est très positif, chaque semaine j'ai eu une mission différente, du grand groupe de service à la PME industrielle en passant par des associations culturelles... bref un large panorama du paysage des entreprises françaises.
Si il y a une chose à retenir du monde de l'audit, c'est qu'il y a deux sortes d'auditeurs:
- les humains qui sont attirés par un métier motivant, veulent avoir beaucoup de diversité et prennent leur travail avec plaisir. Ils finiront par partir du métier écoeurés. Leur vision du stagiaire: un petit nouveau sympa qui mérite d'apprendre un maximum.
- les bull dogs stressés et stressants du début à la fin de leur mission, qui vous diront qui ne sont pas là pour rigoler et dont la principale préocupation est leur salaire et leur position hiérarchique. Ils sont la pour s'imposer par rapport aux autres. Leur vision du stagiaire: Un "troufion" (j'enploie ce terme car il est déjà parvenu à mes oreilles, même de façon ironique) formaté pour pointer des liasses comptables pendant qu'ils soignent le rapport de synthèse.

Mais je pense que pour saisir ce qu'est un cabinet d'audit, le mieux est le de l'aborder avec une bonne dose d'humour. Attention, c'est de l'humour d'auditeur, réservé à un public averti!

Les avantages du cabinet


Certains cadres ont mauvaise conscience
Repositioning
La SWOT analysis du café
Le formalisme est roi
Aucune bonne excuse
Les ordres sont les ordres
Source: Brother & Brother